mercredi 11 septembre 2019

Bref, j'ai été au Pérou cet été (1/5)


Arequipa, le Lac Titicaca, Le Machu Picchu et les Condors
Rhoooo comment j'essaye de faire la fille complètement détachée par rapport à ce voyage que je ne peux que qualifier de CANONNISSIME !
Pourtant ce n'était pas gagné que j'en arrive à une telle conclusion, il m'a fallut du temps pour accepter cette destination et même après avoir acheté les billets d'avion (même jusqu'à ce que nous soyons dans l'avion pour être honnête) je me suis demandée à quel moment et pourquoi j'avais accepté :




  1. Nous sommes partis en août et c'est l'hiver là bas. C'est a dire qu'au maximum de la journée il fait une vingtaine de degrés et la nuit c'est zéro voir moins.
  2. Compte tenu de cela j'ai assez vite imaginé que j'aurai froid la nuit et à première vue il faut bien choisir ses hôtels pour avoir de l'eau chaude et il semble encore plus difficile de trouver des chambres avec chauffage
  3. J'aime bien quand même m'octroyer 2/3 jours de glande remise en forme au bord d'une plage pour me remettre d'aplomb avant la reprise et le Pérou ce n'est pas la 1ere destination qui est citée quand on parle de plages paradisiaques et mer chaude. C'est d'autant plus vrai à cette époque car la côte est touchée par le courant Humboldt et donc le climat y est très très gris, humide et frais... Seul une petite partie de la côte est épargnée et pour la trouver il faut remonter quasiment à la frontière de l'Equateur.
  4. L'altitude. Etant hypocondriaque c'était quand même de la folie de me dire que je pourrai aller en vacances là bas sachant qu'on peut être touché par le mal des montagnes. Un des principaux symptômes, pas grave je vous l'accorde, ce sont des grosses migraines mais achant qu'en France on doit chacun avoir au moins 1 ou 2 migraines dans le mois ce n'était pas gagné d'avance pour nous. Et quand on lit  comme moi, toutes les pages qu'on peut trouver sur le sujet, je vous le dit on peut en mourir en faisant des trucs sympas du genre embolie pulmonaire...
Evidemment je n'ai rien dit de tout cela a Mon Mec avant de partir pour ne pas qu'il pense que je suis plus tarée encore qu'il aurait pu l'imaginer. Je pense qu'il l'a quand même compris quand je suis revenue de la pharmacie avec 7 tubes de Coca en Homéopathie...

Vous aussi à la lecture de ces premières lignes vous vous demandez pourquoi j'en suis arrivée à accepter ? Bah parce que je ne connais personne qui soit revenu déçu, qu'il semblait quand même que ca soit magnifique et surtout le Machu Picchu menacé de fermeture dans les prochaines années. Bon et puis l'autre option qui est dans le haut de ma To Do List c'est la Birmanie et que le climat de mousson du mois d'août ne fait pas plus rêver.

Donc bref on a été au Pérou cet été et c'était vraiment trop génial. Je ne regrette pas d'être sortie de ma zone de confort.





Avant de vous racontez en détails les différentes étapes de notre trip dans mes prochains billets, je vais vous dire en vrai comment c'est ou en tout cas comment c'était quand nous y étions :



  1. Concernant les températures c'est vrai le thermomètre n'a pas dépassé les 22 degrés mais par contre il est bien descendu jusqu'à -2°C.
    • Il n'est par conséquent pas évident de faire sa valise je vous l'accorde. Mais une fois qu'on est résigné c'est plus facile de ranger les shorts au placard pour mettre des pantalons et des Damart dans son sac. Par optimisme j'avais mis 3 shorts pour les après-midi, 1 aurait largement suffit.
      J'ai longtemps cherché des conseils en vain sur quoi mettre dans ma valise alors voici ce que je peux donner comme conseil : Partez du principe qu'il faut faire l'oignon c'est a dire superposer plusieurs épaisseurs pour se découvrir facilement en même temps que la montée de la température et se recouvrir aussi vite quand ca redescend. Bref j'avais 3 pantalons dont 2 qui pouvaient se transformer en short si besoin, 1 ensemble Damart de course (legging et tee shirt manche longue), 2 fuseaux de course pour l'hiver, 2 haut de course d'hiver et 2 de mi saison  et enfin 7/8 débardeurs, 1 polaire et une veste déperlante et coupe vent. Je me suis beaucoup aidée de mes habits techniques pour courir l'hiver et quasiment entièrement sponsorisée par Decathlon
    • Alors oui nous étions loin de la canicule de fin juin et mi juillet, mais le ciel a été bleu tous les jours et continuellement accompagné de soleil. Malgré mes craintes je ne rentre pas en manque de soleil, nous avons pris notre dose de luminosité. Et bien qu'il fasse plus frais que ce que nous avons l'habitude, il ne faut pas oublier de se protéger du soleil car comme il est bien présent et que nous sommes en altitude, il cogne dur. Mon Mec a pris des coups de soleil sur les mains lors d'une promenade, pour vous dire
  2. Malgré ce que j'avais pu lire je ne sais pas si nous avons eu de le chance ou si ce voyage était particulièrement bien préparé (non non je ne me lance pas de fleurs ! 😉) mais tous nos hôtels avaient de l'eau chaude : plus ou moins facile a avoir, avec plus ou moins de pression mais de l'eau chaude quand même. Et un seul de nos hôtels n'avaient pas de chauffage, parfois c'était des petits chauffages d'appoint à réclamer lors du check-in mais ca emmenait un peu de chaleur non négligeable quand même. Donc honnêtement niveau confort on était vraiment bien et à part quelques sorties de douche chaude un peu difficile, je n'ai pas ressenti de froid polaire.
  3. C'est vrai que pour les belles plages on repassera. On a fait le choix de traverser le pays pour aller se poser sur un transat pendant 3 jours complets et ca ne restera pas marqué dans nos mémoires. Néanmoins l'objectif de ne rien faire et se reposer totalement a été atteint. On aurait juste apprécié 2/3 degrés de plus et surtout moins de vent pour profiter encore plus des transats au bord de la piscine.
  4. Le soroche (ou mal d'altitude en quechua - minute culture : ce n'est pas la marque de Décathlon mais la langue des habitants du Lac Titicaca). Les 1ers jours je demandais a peu près toutes les 30 minutes à Mon Mec si ca allait, si il arrivait a respirer, si il n'avait pas mal au crâne et je vérifiait si il n'avait pas les lèvres bleues, je lui donnait les pilules d'homéopathie régulièrement (et il les prenait sans broncher, j'imagine qu'il gagnait sa tranquillité MDR). J'ai senti assez vite que j'allais le gaver rapidos donc j'ai pris sur moi et j'ai vite senti que ca allait bien malgré tout donc j'ai arrêté au bout de 3 jours l'homéopathie et on s'est contenté des Maté (Infusion) de Coca et /ou de Mounia (ca ressemble au thym). Et oh miracle ca s'est super bien passé pour nous, mais je ne veut pas faire de généralité chacun réagit à sa manière :
    • On a eu un peu mal à la tête au début quand on changeait d'altitude mais un ibuprofène suffisait à régler cela. Petit conseil aussi ne faites pas vos cacoùs (belle expression des années 80) comme nous où pour notre première soirée sur place à "seulement" 2500 mètres d'altitude, à Arequipa, on s'est offert un Pisco en apéro... Le lendemain on avait mal a la tête comme après un tonneau de Pisco. Après je vous le dit on n'a pas bu d'alcool jusqu'à redescendre à 2000 mètres d'altitude avant le Machu Picchu. Ca ne peut pas me faire de mal, me direz, vous une petite cure !
    • A partir de 3300 mètres d'altitude et le Canyon de Colca on a découvert le souffle court. Vous devez penser que ce n'est pas dangereux et vous avez raison mais c'est déstabilisant de ne pas réussir à monter 2 étages sans s'asseoir pour récupérer son souffle arrivée en haut (surtout quand on a le sentiment d'être un peu sportive en courant régulièrement !). J'avais beau avoir lu des articles là dessus c'est vraiment difficile a imaginer avant de le vivre. Ca oblige a aller doucement sinon le souffle et les poumons ne suivent mais c'est les vacances donc c'est parfait. En connaissance de cause j'avais mis en place un programme soft pour ne pas avoir a courir sur place et ainsi profiter de nos journées et c'était parfait car c'est fatiguant
    • De mon côté les premiers jours j'ai aussi un truc pas grave à priori (comme je suis rentrée sans encombre) mais bizarre qui faisait beaucoup rire Mon Mec j'avais les joues rouges écarlates et brûlantes surtout la nuit
    • Voilà la liste de nos symptômes est courtes mais nous avons respecté les différents conseils : boire beaucoup d'eau (entre 3 et 4 litres par jour par personne), les Matés, ne pas consommer d'alcool, ne pas manger trop lourd et y aller doucement sans forcer. Il me reste donc 6 tubes de Coca en homeopathie si certains souhaitent se rendre au Perou !
J'espère avoir déjà réussi à lever vos freins, si comme moi vous en aviez, pour aller découvrir ce beau pays. Dans mes prochains post je vous présenterai notre itinéraire si vous êtes en recherche d'idées.



A suivre...

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